Historique

Mehdi Tayeb

Mehdi, né en novembre 1977, est le créateur de l’outil d’analyse comportementale SERUM. Son enfance se déroule dans une « banlieue sociale » près de Paris, au sein d’un foyer tumultueux où la violence et l’alcool rythment l’atmosphère familiale. Dès son plus jeune âge, il manifeste un vif intérêt pour les questions sociologiques, en particulier pour leurs acteurs qu’il observe avec une grande attention. Il veut comprendre. Il veut les comprendre. Son parcours singulier débute en 1999 lorsqu’il rejoint l’armée de terre française, choisissant une fonction qui lui permet d’être au contact des populations, préfigurant ainsi sa future spécialisation : les relations interpersonnelles. Sa vie est caractérisée par une exploration constante et une analyse approfondie des comportements humains, dans des contextes variés et parfois complexes.

    2000-2001

    Ses deux opérations au Kosovo en 2000 et 2001 sont les premières étapes de son immersion dans la diversité ethnique. Fasciné par les nuances culturelles des peuples slave et albanais, Mehdi entame un voyage intellectuel qui le conduira bien au-delà des frontières géographiques. Au début des années 2000, les Kosovars enduraient une misère marquée par la guerre, l’instabilité et la pauvreté généralisée. D’emblée, il analyse et il compare les différences comportementales entre ces peuples. Il se retrouve véritablement épris de son métier, qui le met en contact quotidien avec une grande diversité de personnes, qu’elles soient issues de milieux sociaux privilégiés ou plus modestes.

      2002

      Son expérience s’intensifie lors de son déploiement en Afghanistan en 2002. Là, il est confronté à une culture radicalement différente, mais sa soif d’apprentissage le pousse à s’immerger dans cette nouvelle réalité. Les mois passés au contact des Afghans enrichissent sa compréhension des comportements humains dans des contextes particuliers et variés. En comparant les comportements des Afghans et des peuples Balkaniques, Mehdi remarque de nombreuses similitudes. Il fait exprès de ne pas tenir compte de la religion afin d’éviter les stéréotypes simplistes. Il refuse de tomber dans ce piège réducteur, préférant une approche plus personnalisée des individus.

        2004

        En 2004, il est déployé à deux reprises, en Bosnie-Herzégovine et une nouvelle fois au Kosovo. Ces deux opérations viennent renforcer et consolider ses tout premiers résultats sur le comportement humain. Ces expériences sur le terrain lui offrent l’opportunité concrète d’appliquer ses analyses et de valider ses observations. En confrontant ses théories aux réalités de situations variées et complexes, il affine ses connaissances et développe une compréhension plus profonde des schémas comportementaux. Ces déploiements successifs enrichissent son expertise et confirment la pertinence de son approche.

          2005

          En 2005, son retour en Afghanistan marque une période de proximité accrue avec de nombreux Afghans, au cours de laquelle il échange abondamment sur leur culture, leurs modes de vie et leurs perspectives. Il tisse des liens avec des membres des divers groupes ethniques présents, tels que les Pachtounes, les Tadjiks, les Hazaras et les Ouzbeks. Chacune de ces rencontres laisse une empreinte durable et des souvenirs impérissables, mettant en lumière les habitudes comportementales qu’il observe et analyse avec un intérêt passionné. Finalement, malgré l’ancrage profond de leur culture tribale dans l’histoire, il constate que leurs comportements ne diffèrent pas fondamentalement de ceux qu’il connaît déjà dans le monde qui est le sien.

            2007

            En 2007, un tournant décisif se présente dans la vie de Mehdi alors qu’il est déployé pour la première fois en Afrique, plus précisément en République de Côte d’Ivoire. Cette expérience le confronte à une diversité culturelle époustouflante et à des croyances souvent extraordinaires. Il est profondément captivé par la richesse des cultures qui imprègnent non seulement la Côte d’Ivoire, mais en réalité toute l’Afrique. C’est le début d’une nouvelle exploration comportementale alors qu’il se rapproche intimement des peuples locaux tels que les Baoulés, les Bétés, les Sénoufos et les Malinkés. Son attention se concentre sur leurs réactions et leurs comportements, ouvrant ainsi une nouvelle perspective sur la manière dont les facteurs culturels influencent ou pas les interactions humaines.

              2008-2011

              Durant cette période, Mehdi rassemble et formalise ses résultats et fait le constat clair que malgré les différences culturelles, les comportements humains se ressemblent universellement. Que ce soit dans les Balkans, en Afrique, en Afghanistan ou en France, les schémas comportementaux restent cohérents, reflétant des tendances communes comme l’engagement, l’analyse, le mode de vie ou encore le moyen de se ressourcer. En 2011, formé à divers outils d’étude du comportement, il décide de se lancer dans la création d’un outil pragmatique, simple et exempt de concepts psychologiques complexes, guidant ainsi ses activités futures. Il partage ses travaux avec d’autres militaires qui exercent le même métier que lui. Tout va alors s’accélérer.

                2012

                En 2012, pour la troisième fois, il est déployé en Afghanistan, pour une mission qui s’étendra sur près de 8 mois. Au cours de cette mission, Mehdi subit la perte de trois hommes sous son commandement, une expérience qui le marquera profondément à vie. Malgré cette épreuve, il continue sa mission avec détermination. Il renforce ses liens avec les habitants locaux, et bien qu’il ne soit plus dans une phase de découverte, il continue d’apprendre à les comprendre et à les apprécier davantage. Ses résultats se confirment et il pose les premières fondations de l’outil d’analyse comportementale qu’il envisage de créer.

                  2014

                  En 2014, une nouvelle mission le conduit une fois de plus en Afrique, cette fois-ci au Mali. Nouveaux peuples, nouvelles cultures, mais la fascination demeure intacte. Pendant plusieurs mois, il plonge au cœur des communautés Bambaras, Peuls, Malinkés, Touaregs et Arabes, s’immergeant profondément dans leur quotidien. Parallèlement, grâce à un effort collectif à travers divers pays, une immense quantité de données est amassée. Ces données, convergentes, tracent un tableau révélateur : malgré la diversité des traditions d’un groupe à l’autre, les comportements et les réactions aux différentes situations affichent une surprenante cohérence, témoignant d’un schéma comportemental qui transcende les frontières ethniques.

                    2016

                    En 2016, Mehdi fait son retour au Mali, achevant ainsi son étude en validant les dernières données amassées à travers de nombreux pays. Avec une clarté désormais évidente, il met en exergue qu’il n’est pas nécessaire de chercher à pénétrer l’esprit des individus pour les comprendre et anticiper leurs réactions. Après des milliers d’entretiens et de rencontres à travers différents continents, une étude de 16 ans fondée sur « l’expérience terrain » de spécialistes de l’humain, SERUM voit le jour en 2016, tel qu’il est encore aujourd’hui.

                      2017-2021

                      Entre 2017 et 2021, l’outil d’analyse comportementale a été largement déployé à travers une douzaine de pays et a démontré une efficacité remarquable. Malgré des utilisations sur des populations variées, avec des cultures et des contextes différents, l’outil a toujours donné des résultats fiables et pertinents. Ses utilisateurs ont unanimement loué sa facilité d’apprentissage et de mise en œuvre, soulignant ainsi sa capacité à s’adapter et à être efficace dans des environnements complexes. Il est établi qu’un principe fondamental régit la nature humaine : le profil comportemental d’un individu n’est pas immuable. Avec le temps, les expériences vécues et la maturité, des changements peuvent survenir à différentes étapes de la vie.

                       

                        Conclusion

                        La montée en puissance de SERUM a largement bénéficié de la contribution d’autres militaires à titre personnel. Leur implication mérite notre reconnaissance et nos remerciements les plus sincères.

                        En 2018, conscient de la valeur de son travail, Mehdi décide de protéger la marque SERUM auprès de l’INPI et d’en faire bénéficier le monde civil dès l’année suivante. Depuis lors, SERUM est devenu un outil précieux pour les particuliers et les professionnels, déployé par l’entreprise Izilink – SERUM Profiling qui détient les droits exclusifs sur l’utilisation de l’outil.

                        SERUM, bien qu’il n’ait pas de validation scientifique formelle (comme la plupart des outils de ce type), a été éprouvé et approuvé sur le terrain par une vaste expérience humaine. Des milliers d’entretiens menés sur divers continents ont forgé cet outil et attestent de son efficacité et de sa pertinence dans l’analyse du comportement humain.

                        SERUM

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